La France s’effondre.

“Fumer tue lentement”. Mais “je ne suis pas pressé”, entend-t ‘on dire souvent de la bouche des fumeurs invétérés. Pour la dette NATIONALE, ce n’est pas le cas, depuis 50 ans (Pour les particuliers, les créanciers et notamment les banques savent les rappeler à l’ordre).
La France s’est en effet endettée depuis 1/2 siècle (le 50° anniversaire de la dette a pu être célébré en juillet dernier). Lentement d’abord, puis plus rapidement, toujours sous couvert de devoir faire face à des crises diverses : celle économique de 2008 : crise des subprimes, puis crise bancaire et financière qui en découle – par ex. – mais qui, mondiale, peut paraître une excuse valable ; celle de 2020, imputée à une pandémie mondiale, elle aussi, mais dont le traitement, certes très protecteur, mais incroyablement dépensier, contrairement à d’autres pays européens, a permis d’accroître de façon exponentielle le montant global de la dette.
Un demi-siècle, une période qui coïncide – hasard ? – avec la prise en main progressive de la politique d’abord, puis de l’économie par une “certaine élite” ; et, plus rapidement encore – et étrangement – depuis 1981 pour l’économie, en raison des nationalisations !
La dette est essentiellement le résultat des (mauvais) choix qu’ont fait les dirigeants successifs qui se sont révélés non seulement incapables (par clientélisme ou idéologie) de restreindre les dépenses mais qui, pour les mêmes raisons, n’ont pas cessé de les alourdir. Souvent (pas toujours) sous d’honorables raisons, mais jamais en en pesant le poids financier (idem au niveau des “représentants” du peuple qui votent aveuglément et de façon irresponsable les budgets en perpétuel déficit). Combien de mesures prises ainsi, en doublons d’autres mesures déjà existantes, au niveau national, ou régional, ou départemental, quand ce n’est pas même communal. Mais des dirigeants répondant ainsi à des demandes de qui se soucie peu très souvent de qui aura à régler la note, dès lors qu’il a l’impression que c’est l’autre qui aura à le faire, alors qu’il en tirera profit lui-même.
La France continuera à s’endetter tant qu’elle trouvera sur les marchés financiers de quoi financer son déficit et, surtout, que ces derniers auront l’assurance, non pas du remboursement du montant de la dette elle-même (A prendre en compte, plus sur le plan de l’autonomie nationale, afin de ne pas dépendre d’autrui… non désirable), mais des intérêts. 300 milliards d’Euros seulement à trouver ainsi pour le prochain budget !
Mais le règlement de ces intérêts pèse lourd et pèsera d’autant plus lourds que le taux des emprunts augmentera, ce qui est (encore peu, heureusement, à ce jour) déjà en cours. Une charge qui ne pourra se faire qu’au détriment des dépenses d’investissements (La “miraculeuse” variable d’ajustement budgétaire qu’était le budget de la Défense n’étant plus possible, en raison des bruits de bottes que l’on entend depuis 2022 ! ; et demain, sans nul doute, aux dépens des dépenses de fonctionnement.
Aggravant alors ce qui est peut être déjà constaté : dégradation des infrastructures (entretien des ponts des bâtiments publics, des églises, par ex.) et dysfonctionnement accru des services de l’Etat (mais aussi des collectivités locales) où il est toujours dépensé plus pourtant, trop souvent en faisant taire les grognes par des augmentations salariales ou – pire encore, quoique moins onéreuses pour qui paie, par des primes non prises en compte pour les retraites; mais jamais vraiment – ou trop rarement – en modifiant, en modernisant les structures des services ou Institutions qui ne sont plus en mesure de répondre efficacement aux besoins réels et actuels. Des gouffres financiers qui laissent à penser que l’argent public ne coûte pas cher, puisque ce n’est pas celui qui dépense qui règle le note (ou si peu).
Le navire “France” ne saurait cependant pas être comparé à un “Titanic”. Pas encore. On peut espérer que le navire saura éviter un iceberg signalé pourtant dès 2007 par un candidat malheureux à la Présidentielle, alors que le navire prenait déjà l’eau, mais que “l’armateur” d’alors avait négligé de prendre en compte, tout comme les suivants d’ailleurs, jusqu’à ce jour, alors que la proue du navire “France” piquait de plus en plus du nez. Au passage et quel que soit le bord que l’on soit, on peut saluer le capitaine qui a accepté de monter sur le pont d’un tel navire, balayant (provisoirement) les difficultés rencontrées pour se faire seconder sur la passerelle, et s’apprêtant à braver un équipage disparate et frondeur. Et souhaiter, nous, 68 millions de passagers, de ne pas avoir à trop souffrir des tempêtes annoncées…
Pour clore, je laisse à qui veut bien lire – et méditer des propos – qui ne datent pas d’hier :
Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation, l’une est par les armes, l’autre par la dette.
(John Adams, 2° président des Etat-Unis de 1797 à 1801)

Depuis que nous sommes dans l’Union européenne cela va de plus en plus mal. Il faut absolument le Frexit, et reprendre notre souveraineté. Bruxelles dicte ce qu’il faut faire et ne pas faire. Ras le bol de cette dictature qui nous mène à la ruine tout ceci pour satisfaire l’égo de certains. mais comment a t-on pu en arriver à une telle catastrophe ? Mitterand a montré la voie en distribuant à tout va l’argent des contribuables et cela a été de mal en pis. J’ai très peur de l’avenir.