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La double nationalité

La double nationalité.

Binational, to bi or not to bi.

 


La double nationalité ou binational, to bi or not to bi.

 

La double nationalité, voilà un sujet qui bousculera les bonnes consciences. Le binational, ce VRP citoyen du monde, avec ses valises remplies de passeports, reste toujours prêt à fourrer ses petites affaires dans la nation la plus lucrative. Ce nomade du monde est en même temps, chez lui partout et nulle part. Vous le reconnaîtrez lorsqu’il vous dira : « Je suis là pour la diversité et la connaissance des autres » en omettant toujours … « et accessoirement pour les avantages fiscaux. »

Nos Tronches de Cake, les Shakespeare de la binationalité vont pouvoir lâcher les neurones en philosophant sur le – to bi, or not to bi  !

 

Madgic – Je suis contre La double nationalité, ce permis à l’égoïsme qui consiste à prendre le meilleur de deux nations. Que l’on veuille changer de nationalité pour en prendre une plus conforme à ses attentes. Qu’elles soient, libertaires, fiscales, climatiques, politiques, et j’en passe, je le comprends et je l’admets. Mais que l’on souhaite opter pour une autre nationalité sans renoncer à la précédente, je ne peux le concevoir. C’est l’appât d’un gain plus généreux, qui te rend oublieux des devoirs envers ton pays natal.

Cake 40 – Je ne suis pas d’accord avec toi. Si tu as la possibilité d’accéder à la nationalité d’un pays plus riche, plus généreux et plus accueillant, pourquoi ne pas en profiter ? Qu’y-a-t-il de mal à cela ?

ARCHIBALD – De mal rien, c’est juste immoral. Un pays, comme ses Citoyens, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts de sacrifices et de sang versé pour les générations futures. C’est immoral, au regard de l’histoire, d’être bi … même si c’est à la mode.

Pourquoi ne pas en profiter ?

Huby – ARCHI a raison, j’ajouterai que le sens moral est plus important que tout. Quand il disparaît des esprits, toute la structure sociale s’écroule. C’est un rideau qui s’ouvre sur l’anarchie, du reste, observons notre quotidien !

Madgic – Vous ne m’enlèverez pas de l’idée qu’ajouter une autre nationalité à son identité relève le plus souvent d’un mobile purement mercantile. L’Africain vient en France afin de trouver un travail plus rémunérateur. Le Français part aux States pour se faire une place au soleil plus facilement.

Blaireau – Je comprends ceux qui partent aux States, ce pays riche. L’euro c’est une sorte de dollar, mais pour les ploucs.

Huby – Les USA est une nation qui a réussi à cacher ses pauvres tout en produisant chaque jour des hommes stupides. Elle achète à crédit sa propre décadence. D’ailleurs, seront-ils toujours un pays développé le siècle prochain ? À en juger les candidats séniles se présentant à la prochaine présidentielle, on peut en douter.

Madgic – Ok ! Je peux comprendre un changement de nationalité, mais pourquoi garder la précédente si elle perd son intérêt au regard de la nouvelle, ? Pour s’assurer une position de repli ?

Huby – Exactement comme si tu quittais ton employeur en vue d’un meilleur salaire tout en conservant les avantages du précédent. Et que dire en cas de conflit ? Avec qui se battre, contre qui et pourquoi ?

Et la morale bordel

Blaireau – Je pose une question : peut-on imaginer un joueur de foot se battant pour deux équipes rivales d’un même championnat et portant deux maillots ?

Magmax – Non ! Et si ça pose un problème, il n’a qu’à s’épiler le maillot.

ARCHIBALD – Il est vrai qu’un pays s’exprime par ses billets de banque. I agit comme l’entreprise qui tente de capter les bras dont elle a besoin. Rarement un citoyen d’un pays riche demande la nationalité d’un pays pauvre ! C’est toujours l’inverse qui se produit au seul motif de l’argent. Le Dieu pognon, devant lequel tout s’incline.

Huby – Et pourtant, ce citoyen « fuyard » ne serait-il pas plus utile au développement de son pays d’origine !

Blaireau – Malgré cela, moi, je suis citoyen du monde, mais pour les impôts locaux, je suis locaux. Et les déchus de la France qu’ils se rappellent que notre nation est la seule au monde où il y a autant de problèmes qu’ailleurs. Vive la France, et liberté, égalité choucroute.

A la semaine prochaine  …

                                                

 

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Sources :        Wikipédia

#LesTronchesDeCake #LaDoubleNationalite # Binational # Passeport

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6 commentaires

Stucheli 1 avril 2024 - 14h51

Très intéressant ce dialogue entre ses personnes un nouvel eclairage pernitant et surtout réaliste sur l actualité
Bravo

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les Tronches de Cake
Trugluff 3 avril 2024 - 12h48

Merci pour ce bravo qui me va au fond du coeur. Je suis prêt à redire du mal.
A bientôt

Réponse
Le Pied-Noir 26 février 2024 - 12h39

Moi, j’ai été migrant dans mon propre pays. Un vrai « migrant » dans son propre pays! Rejeté, insulté, mis à l’écart par ses propres concitoyens continentaux. Notre accent des Aurès nous trahissait! De toute façon, en Algérie devenue « indépendante » on nous a donné le choix: la valise ou le cercueil? On est parti. En courant.
En métropole, On était « les autres ». Plus d’un million.
Bi national schizophrénique jusqu’à maintenant, je suis toujours d’ici mais mon coeur est resté là-bas. C’est dur de tout abandonner, même après plus de 60 ans… le biMigrant

Réponse
les Tronches de Cake
Trugluff 26 février 2024 - 13h18

Même si ce n’est pas tout à fait le sujet, merci pour ce témoignage poignant.
Pour avoir cotoyé par le biais de mes parents, moult « pieds noirs » je devine ce qu’est cette souffrance d’être rejeté dans son propre pays.
Le comportement de la France a été pire encore avec les Harkis où nous nous sommes comportés comme des enfoirés, mais ça c’était avant !

Réponse
Cakoss 16 février 2024 - 21h42

Moyen d’accord mon général! Pour commencer, il est fréquent de conserver sa nationalité d’origine par respect pour ses parents, son histoire personnelle et les contributions du pays natal à notre développement. Toutefois, vivre en tant qu’immigré dans un pays d’accueil implique souvent d’adopter à un certain point ses valeurs patriotiques et de s’interroger sur ses systèmes politiques et sociétaux. C’est cette nationalité qui permet de s’engager activement dans la société choisi. De surcroît, la situation peut être plus complexe quand les enfants obtiennent une nationalité différente ( de celle de ces parents) de par leur lieu de naissance ( le fameux droit au sol), soulevant des questions d’ordre intellectuel et juridique. Je relève du protectorat français, alors que mes enfants sont sous la juridiction de leur pays de naissance. En définitive, abandonner sa nationalité d’origine serait un synonyme de négligence envers tout ce qu’elle nous a procuré, et s’apparenterait à une négation de ses racines. Un grand Philosophe disait « La france, tu l’aimes ou tu l’as quitte », tu peux la quitter en la respectant, tout en préservant ton héritage.

Réponse
les Tronches de Cake
Trugluff 17 février 2024 - 16h36

Merci d’avoir exprimé ce point de vue qui sent le vécu et de nous le faire partager.
A bientôt.

Réponse
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