Écriture inclusive, un point sait tout.
A Villers-Cotterêts, Emmanuel MACRON inaugurait la Cité internationale de la langue française. Quelle belle idée que celle de défendre la langue française dans l’hexagone. Quelle belle idée que de rappeler « Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y ajouter des points au milieu des mots … pour la rendre lisible », n’en déplaise aux adeptes de l’Écriture inclusive pensant qu’un point sait tout !
Le Balto attend avec impatience nos Tronches de Cake, qui ne manqueront pas de mettre au point l’Écriture inclusive, toujours pas au point.
Macron
Madgic – Macron a encore perdu une occasion de se taire en donnant son avis sur l’Écriture inclusive. C’est un rétrograde, inconstitutionnel qui ne veut pas soigner les maux de la langue. Il faut vivre avec son époque.
ARCHIBALD – Je ne partage pas du tout ton avis. S’il y en un qui doit défendre notre langue, ciment de la Nation, c’est le Président de la République. J’ignorais l’existence même de ce débat, à mon sens toxique. Il faudrait donc au nom d’une idéologie du genre humain, rendre le texte illisible !
Magmax – Non, pour ça il y a déjà l’écriture chinoise, on dirait du gril de Carpaccio.
Huby – Si je saisis bien le motif de cette discussion, il faudrait mettre :
- « iel » en contraction de « il » et « elle »,
- « celleux » contraction de « ceux » et « celles » ; pour le singulier on ne sait pas encore,
- rice.s,
- Ingénieur.e.s,
- Sénior.e.s, etc.
En ma qualité de femme, franchement je m’en fiche de ce combat pour un vocabulaire épicène. Certes le combat pour l’égalité homme-femme me passionne, mais pour le langage ça n’a pas de sens. Mobilisons-nous pour l’égalité des salaires, c’est autrement plus pertinent.
Inclusion
Cake 40 – Je crains qu’au contraire ce combat sur l’Écriture inclusive est antinomique avec l’inclusion. Cela ne facilitera pas la lutte contre l’illettrisme et le décrochage scolaire. Comme la musique ou la compta, le langage mérite une écriture simple.
ARCHIBALD – Madgic, tu restes campé sur une idéologie présumée « moderne » sans réfléchir aux conséquences de sa mise en œuvre. En fait, tout ce ramdam n’a pour but que de brosser dans le sens du poil, les féministes, trans sexuels, transgenres et les hermaphrodites. Gardons notre socle culturel sans toucher à des curseurs dont on ne mesure pas l’impact sur notre quotidien.
Cake 40 – Tout Le Monde connait la langue magique d’Aladin, peu, la langue française. Elle est magnifique, précise, riche et concise – un simple « e » derrière un participe passé le qualifie de féminin et avec un « s » on sait qu’elles sont plusieurs. Par la richesse de son vocabulaire elle fut pendant longtemps la langue de la diplomatie mondiale. Bien sûr, elle impose quelques efforts d’apprentissage et de culture que les Ricains n’étaient pas disposés à pratiquer. Ils nous ont donc imposés, dans les relations internationales, leur langue Hollywood chewing-gum comme une bombe à fragmentation.
Huby – C’est juste. L’écriture est la peinture de la main, le dernier espace de liberté absolue – laissons-la en paix.
Blaireau – Tu t’imagines jouer au Scrabble avec l’Écriture inclusive ! Mieux encore : imaginez Dieu, donnant ses Écritures saintes en Écriture inclusive !!!
Magmax – C’est un mauvais débat, tout Le Monde s’en fout, sauf une minorité qui au lieu de se battre contre les fautes d’orthographes quotidiennes généralisées, a trouvé un nouveau moyen de diviser les Français. Plus personne aujourd’hui n’attache d’importance à l’écriture, sauf peut-être les flics pour les aveux.
A la semaine prochaine …
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#LesTronchesDeCake #EcritureInclusive #Langage #EgaliteFemmesHommes
5 commentaires
Madgic se plante : ce n’est pas moderne ! Cette écriture est née lorsqu’il faillait taper des SMS sur un clavier numérique (celleux est plus court que celles et ceux). Maintenant on a un clavier sur les smartphones, on peut donc écrire en vrai français. Ce fut une mode passagère, à mettre à la “lebepou” (encore que le verlan, lui, nous a laissé des mots comme meuf…)
Con … ou conne ? Cruel dilemme ! L’imposition de la parité, sous prétexte de rechercher l’égalité (comme si le fait d’être sur un homme au lit, ou dessous, importait du moment que l’un – Aïe , j’aurais du écrire “l’une” ? – ET l’autre, y prennent tous deux du plaisir !) paraissait être déjà une connerie (Malheureusement du genre féminin, ce terme), exception faite en matière salariale ou des droits (Mais je ne connais pas d’homme qui, ressentant l’envie d’avoir un enfant, a exigé le droit d’éprouver la douleur de l’accouchement). L’androgynie de certains ou certaines paraissait déjà perceptible, choquant qui voulait bien l’être, selon l’éducation reçue et la tolérance ou l’intolérance, acquise au fil des ans. Il serait bon que les chercheurs cherchent et trouvent (mais, selon le général de Gaulle, il y avait déjà à son époque plus de chercheurs qui cherchent que de chercheurs qui trouvent) le moyen de ne mettre au monde que des hermaphrodites. De quoi contenter les fanas de la parité et d’éviter le casse-tête de son respect dans les assemblées d’élus ou les conseils d’administration des grandes entreprises (Mais alors, gare au suivi de l’état-civil !) Et éviter à nos élus nationaux de perdre du temps à s’occuper des chats écrasés ou de prendre en compte les doléances de petites minorités, sans se soucier de heurter la grosse majorité qui se moque de leurs problèmes comme de leur dernière chemise, plutôt que d’appréhender en temps opportun des problèmes qui menacent réellement notre société et de prendre des mesures efficaces pour les résoudre (Sauf à vouloir nous convaincre de leur inutilité ?). Alors qu’il est dénoncé d’année en année les carences de l’instruction (combien de jeunes par tranches d’âge ne savent pas lire ou interpréter un texte simple ? Ou ne savent pas compter…), on trouve encore des hulurberlu.e.s à vouloir utiliser l’écriture inclusive qui, chacun peut le constater, facilite grandement la lecture d’un texte. Acceptable que cela soit utilisé entre eux (Comme le verlan, par exemple, il y a plus de 50 ans déjà). Mais aucunement dans des textes officiels, des écoles ou des universités, une dérive qui prouve le manque d’autorité de la part de responsables qui laissent faire, s’ils n’en sont pas les initiateurs eux-mêmes et qui, de toute évidence, ne sont pas à leur place dans les fonctions qu’ils sont appelés à assumer. A quand un arbitre valable qui siffle la fin de la connerie ? Et pas seulement pour l’écriture inclusive…
Il est temps de sortir l’arbitre des chiottes. Bravo pour cet argumentaire bien construit et de nous l’avoir fait partager.
A bientôt.
J’ai un copain qui disait toujours avoir fait idiot en troisième langue.” Un précurseur”
Au moins lui était drôle. Quel combat épique à livrer, crucial dans l’optique du rapprochement internationnal;
après l’esperanto, l’espère plus rien.
Le scribe
Merci le scribe pour cet essai transformé.