Syndicats
Syndicats
Dans le royaume des Syndicats français, les réunions ressemblent à des duels de coqs en costume-cravate et gros bides. Chaque syndicat est comme une tribu zoulou, défendant son territoire avec une ferveur sans égale.
Les négociations des Syndicats sont des batailles épiques où les mots sont des poignards et les compromis des boucliers en carton. Les tracts syndicaux sont des œuvres d’art, mêlant slogans enflammés et graphismes douteux. Les grèves sont des événements nationaux, faisant vibrer les fondations de la République. Les banderoles sont des déclarations de guerre, déployées avec autant de soin que celles de la grande distribution annonçant une promo.
Les manifestations des Syndicats sont des défilés de mode où le pavé est la nouvelle piste de défilé. Les slogans sont des refrains entêtants, répétés à l’infini comme des chants révolutionnaires. Les revendications sont des vœux pieux, souvent jetés dans le puits sans fond de l’égocentrisme à la française.
Les dirigeants syndicaux sont des emmerdeurs nécessaires, affrontant les dragons du CAC 40 et de l’Administration. Les cotisations sont des offrandes sacrificielles, versées avec une foi inébranlable malgré les promesses non tenues.
Les affiches syndicales sont des tableaux de maîtres, mêlant humour et détermination avec brio. Les tractations en coulisse sont des ballets diplomatiques, où chaque pas peut mener à la victoire ou à la défaite.
Et au milieu de ce bordel permamnent, les travailleurs français se retrouvent comme des pions sur un échiquier géant. Ils éspérent que quelqu’un finira par faire mat… ou du moins décrocher une augmentation.